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Si vous connaissez d’autres communautés, n’hésitez pas à nous les signaler. Merci.
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personnes interviewées dans le documentaire :
– l’américain Richard Clarke
Conseiller Spécial concernant la cybersécurité et le cyberterrorisme. Nommé en 2001 après les attentats du 11 septembre, il remit sa démission de l’administration Bush en 2003.
– Bruno Tertrais, chercheur à la Fondation pour la Recherche Stratégique
La dissuasion ne marche pas dans la cyberguerre car il n’est pas possible d’identifier l’auteur d’une attaque (les attaquants passent par des serveurs proxy, des réseaux d’ordinateurs botnets).
false flag operations
« brouillard de la cyberguerre » (« brouillard de la guerre » de Clausewitz)
avantage de l’offensive comme en 1940
Objectif « zéro e-mail ». En février 2011, la déclaration radicale de Thierry Breton avait fait le tour du monde (ou presque).
Le PDG d’Atos avait été le premier à vouloir « surfer » sur la déferlante anti courriel.
Radical, il voulait les proscrire des communications internes à l’entreprise avant 2014.
Deux ans plus tard et un an avant la fin du compte à rebours, où en est Atos ?
Le discours s’est fait plus prudent.
Le secrétaire général du groupe, Philippe Mareine, assure qu’il n’a jamais été question de « supprimer l’e-mail ». D’ailleurs, la communication avec l’extérieur se fait toujours par mail, et certains messages juridiques ou formels se feront toujours par courriel, assure M.Mareine.
« BlueKiwi [le réseau social d’entreprise] n’a pas pour vocation de rationner notre communication.
Quand on discute avec 50 pays, il faut avoir un échange fluide. Nous souhaitons mieux communiquer, de façon plus efficace et plus collaborative. Le “zéro e-mail”, c’est un concept managérial de transformation de notre entreprise.»
Le PDG lui-même utilise encore largement sa messagerie électronique.
«Thierry Breton communique toujours par e-mail avec ses salariés ! Dans les mentalités, la notion de “zéro e-mail” n’est pas crédible. Il faut certes réduire les courriels, mais il y a des échanges qui doivent se produire», explique la déléguée syndicale CFDT Marie-Christine Lebert.
En interne, le déploiement du réseau social de l’entreprise avance lentement. Atos a d’abord voulu s’équiper d’une solution ad hoc.
Ce n’est qu’en avril 2012 que la Société de services en ingénierie informatique a racheté blueKiwi pour 20 millions d’euros.
La solution a été déployée au sein du groupe en novembre 2012. « On a vu arriver les procédures de comptage des mails avant même la mise en place d’outils pour en réduire le nombre », déplore Mme Lebert.
Du côté de la direction, on reste positif. « Aujourd’hui, la quasi-totalité des collaborateurs d’Atos sont équipés et nous comptons près de 25 000 utilisateurs actifs, environ un tiers de la population du groupe, assure Philippe Mareine. Aucune entreprise de notre dimension n’a pris une telle initiative.»
Il souligne aussi que 15 % seulement des courriels reçus dans l’entreprise sont utiles, le reste « empiète sur la vie privée ». D’une manière générale, l’outil « ne correspond plus aux manières de travailler des jeunes générations ».
Chronophages
Au final, le concept du « zéro e-mail » a peut-être desservi le groupe.
C’est ce qu’estime Didier Frochot, spécialiste du droit des technologies de l’information et cofondateur de la société Les Infostratèges. « Quand on force les slogans, il faut se méfier des simplifications », affirme-t-il, même s’il pense que « l’idée mérite d’être creusée : c’est vrai que les e-mails sont devenus chronophages.
Si on ne s’astreint pas à maîtriser les flux, c’est comme partager son bureau avec un collègue bavard».
Voilà pourquoi Didier Frochot pense que le plus important est de mettre en place des règles de bonne conduite, quel que soit le vecteur de communication.
« Quand les réseaux sociaux seront implantés partout, on risque de leur adresser dans quelques années ce que l’on reproche aux courriels aujourd’hui », prévient Didier Frochot.
De ce point de vue, il reste du travail, estime Mme Lebert. Pour la syndicaliste, Atos ne fait pas assez de pédagogie à cet égard : « Nous n’avons rien vu sur le terrain, à part quelques cartes postales avec des bonnes pratiques, mais rien de sérieux. »
Heureusement, il reste quelques mois pour remplir l’objectif initial…
Margherita Nasi
source : Le Monde
Interview de Christine Balagué, responsable de la chaire réseaux sociauxde l’Institut Mines-Télécom etmembreduConseil nationaldunumérique
Face à l’explosion des réseaux sociaux comme Facebook, Twitter ou LinkedIn, on entend souvent proclamer la « fin du mail ». N’est-ce pas prématuré ?
En France, tout le monde n’est pas encore sur Twitter! L’email a encore une longue vie devant lui, ne serait-ce que parce que l’on se connecte aux différents réseaux sociaux grâce au mail. Pour l’instant, le courrier électronique reste le moyen le plus efficace de faire la synthèse de la communication multicanale des individus.
Mais nous assistons en effet à un transfert des comportements individuels du mail vers les réseaux sociaux. Aujourd’hui, il est beaucoup plus simple d’envoyer un message par Facebook que d’écrire un courriel.
L’e-mail est dépassé ?
La transformation des usages est portée par la technologie. Et le mail est une technique ancienne…
Entre 1980 et 1995, nous sommes dans l’ère de la bureautique.
Passé 1995, nous assistons à l’arrivée des ordinateurs à la maison et à celle d’Internet.
C’est l’époque du Web 1.0 : je consulte de l’information en ligne, et j’échange par e-mail.
Nous connaissons une nouvelle phase depuis 2008, avec le déploiement des interfaces tactiles, qui sont presque devenues un prolongement de notre corps. Nous passons à l’époque du partage, où tout est fait pour échanger des informations.
Les smartphones puis les tablettes sont arrivés, et l’on peut partager une photo en un geste avec des outils comme Instagram.
Logiquement, l’utilisation des mails diminue.
La transition se fait aussi rapidement ?
Pour qu’une technologie soit adoptée, il faut deux conditions :
– D’abord la facilité d’utilisation. La manipulation de l’outil doit se comprendre tout de suite, les gens n’utilisent que ce qui n’est pas compliqué.
Ensuite, il faut que la technologie n’apparaisse pas aux yeux de l’utilisateur. Un échange sur messagerie instantanée, c’est comme dans la vraie vie quand on discute au bar.
– Il faut « humaniser » les interfaces.
Les réseaux sociaux répondent aux deux critères…
Comme ils sont très simples à l’usage, les individus basculent très vite. Mais, en entreprise, les choses sont plus compliquées.
Pour l’instant, les réseaux professionnels sont encore trop « techno » et pas assez basiques pour être utilisés à large échelle.
Il ne faut jamais oublier que les technologies sont excluantes et que beaucoup ne savent pas bien comment ces outils peuvent s’utiliser.
Bien sûr, certains domaines y viendront plus vite que les autres. Dans les entreprises innovantes, par exemple, où l’on a besoin de partager des informations à plusieurs.
Ce que le mail fait avec difficulté.
Les entreprises demeurent assez prudentes. Pourquoi ?
Elles s’interrogent beaucoup à propos des conséquences sur le mode de management : il faut apprendre à gérer des collaborations horizontales, ce qui n’est pas une habitude.
Ou réfléchir sur la manière d’évaluer un cadre : un bon profil est-il celui qui est visible sur le « Facebook interne » ?
Propos recueillis pour Le Monde par J. D.-C.
Chacun d’entre nous reçoit en moyenne 14 600 e-mails par an, soit 40 messages par jour.
Un déferlement qui n’est pas près de s’arrêter.
Une boîte email type contient
– 50 % de « newsletters » (mails d’information)
– 17 % de notifications provenant des réseaux sociaux
– 13 % d’offres commerciales et autres spams
Quand ils sont autorisés par l’internaute, on les appelle « graymail ».
Les échanges avec les réseaux d’amis et de contacts ne représentent plus que 14 % à 16 % du total, selon une étude de l’institut The Radicati Group.
Combien de temps passons-nous à trier, supprimer, répondre à nos e-mails? Entre 5 et 10 heures par mois… rien qu’au bureau. Même vertigineuses, les statistiques traduisent mal la sensation d’étouffement que chacun ressent devant ce flot ininterrompu. Le phénomène se déplace maintenant sur le mobile, sur lequel l’individu passe un cinquième de son temps à traiter ses e-mails.
Toujours précurseurs, les jeunes désertent déjà leur boîte mail ne jurant que par les réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter.
Au bureau, les cadres et les directions cherchent à juguler l’overdose.
Leur regard se tourne vers les « réseaux sociaux d’entreprise », inspirés par Facebook.
Quarante ans après sa création, le e-mail – au départ un moyen de communication « asynchrone » (différé) entre ordinateurs – est sur le point de connaître le même sort
que ses ancêtres, lettre papier, fax et téléphone fixe.
Associé à l’émergence de l’Internet, le e-mail – simple et instantané – a propulsé la communication dans l’ère moderne, remplaçant un tas de coups de fil inutiles, fluidifiant les rapports entre les individus.
Dans la sphère privée, l’e-mail connaît un sévère retour de bâton.
La faute aux réseaux sociaux. L’internaute préfère
– « poster » (diffuser) ses photos sur Facebook plutôt que les envoyer par mail,
– s’informer sur Twitter
– converser en direct (« chatter ») sur Google talk, la messagerie instantanée intégrée dans Gmail (bientôt remplacée par Googe Babel qui unifiera les messageries de Googlee)
– entretenir ses contacts sur le réseau professionnel LinkedIn
– coordonner son agenda sur Doodle.
Autant d’outils efficaces et attrayants.
Résultat, l’internaute délaisse sa messagerie traditionnelle remplie de messages publicitaires.
En France, les 25-34 ans ne passent plus que deux heures et demie par mois en moyenne sur leur messagerie électronique, contre quatre heures, il y a un an, soit une baisse de 34 %, selon Comscore.
Les 15-24ans, qui trouvent que c’est là un outil suranné, ne consultent leur boîte à lettres électronique qu’une heure trente par mois en moyenne.
Premières victimes, les services de mails des géants du Net. A l’exception de Gmail (Google), Yahoo Mail, Hotmail ou AOL ont vu leur audience sans cesse décroître ces quatre dernières années.
D’où une certaine fébrilité.
Il y a quelques semaines, Microsoft a remanié entièrement Hotmail, qu’il a rebaptisé Outlook.com, du nom de sa célèbre messagerie professionnelle.
Dans le monde du travail, la situation est pire.
Le salarié reçoit 78 e-mails par jour en moyenne !
Si rien ne bouge, le chiffre atteindra 84 en 2015, selon l’institut américain Radicati Group.
Contrairement à la vie privée, la plupart de ces e-mails sont légitimes, et ne sont pas apparentés à du spam.
« C’est évident, nous sommes envahis. Le problème, ce n’est pas tellement l’outil, mais le comportement des individus à l’heure de la culture numérique moderne », indique Ziryeb Marouf, directeur des réseaux sociaux, au sein du département ressources humaines d’Orange.
Les boîtes professionnelles sont en permanence saturées, et les salariés passent leur temps à trier.
Il y a les comptes-rendus en tout genre envoyés au-delà du nécessaire, les échanges multiples pour organiser une réunion, un projet, où il faut convenir d’une date, d’un lieu, d’un ordre du jour, d’un plan d’action. Il y a les documents sur lesquels un tas de gens interviennent, et dont chaque nouvelle version fait l’objet d’un envoi.
Sans compter les messages officiels de la communication interne de l’entreprise.
Plus grave, l’e-mail fait souvent office de – mauvais – outil de management. Les salariés l’utilisent pour se couvrir. « Le jeu, c’est de mettre tout le monde en copie, son supérieur, sa hiérarchie… Il y a une forme de dé responsabilisation », indique Sophie Delmas, chargée du sujet au département ressources humaines de BNP Paribas.
« On reçoit 150 e-mails par jour. 70 % des messages sont des e-mails “parapluie”. C’est le cercle vicieux, personne n’arrive à casser la dynamique », se lamente Aurélie Leroux, directrice de la communication du bailleur social Opievoy. Les managers sont tout sauf exemplaires. Qui n’a jamais reçu d’e-mail comminatoire un vendredi soir à 18 heures requérant un dossier à rendre le lundi matin ?
Un comportement de chauffard.
« C’est comme au volant. On se permet des choses par mail que l’on ne dirait jamais en face», tranche Laure Arnaud, responsable projet ressources humaines chez Sodexo.
Nous avons eu beaucoup de remontées anti-mail, mettant au jour des problèmes de souffrance au travail, ou de conflits larvés.» Chez le restaurateur d’entreprise,
100 000 mails circulent chaque jour, envoyés par 10 000 personnes. Face au stress engendré, les entreprises ont pris des mesures parfois drastiques. En Allemagne,
Volkswagen a interdit l’envoi de mail après 18 heures.
Canon et Sodexo ont lancé des journées « sans e-mail ». Des opérations coups-de-poing sur lesquelles les entreprises ont largement communiqué.
L’idée : sensibiliser sur les mauvaises utilisations du e-mail, faire redescendre la pression de salariés submergés, et réhumaniser les relations professionnelles.
Qui n’envoie pas des e-mails à son voisin de bureau?
« On peut aussi s’appeler et se parler », rappelle Zyrieb Marouf, chez Orange.
La nature ayant horreur du vide, les réseaux sociaux d’entreprise ont fleuri sur le marché.
– Yammer (Microsoft)
– Jive, IBM, Jamespot, Jalios
– bluekiwi (Atos)
– Chatte (Salesforce).
Les entreprises ont l’embarras du choix pour s’équiper en « Facebook professionnels ».
Devenus accros aux réseaux sociaux dans leur vie privée, les salariés veulent des services aussi performants au bureau.
« Dans nos vies personnelles, nous avons pris l’habitude d’avoir tout de suite la réponse à nos questions.
L’instantanéité est devenue la norme.
Est-ce normal ? On peut se poser la question.
En tout cas, c’est une réalité», constate M.Marouf.
Ces nouveaux réseaux sociaux permettent de créer des groupes par centre d’intérêt (en fonction des métiers ou sur des thématiques transversales), d’échanger sur des sujets communs de manière conviviale, de travailler sur des documents partagés, de converser en direct.
Mécaniquement,l’entreprise peut constater la baisse du nombre d’e-mails envoyés.
Limiter le nombre d’e-mails n’est pourtant pas la motivation première des entreprises qui adoptent ces systèmes. « Chez nous, il y avait un manque de transversalité. explique Aurélie Leroux, chez Opievoy, un organisme public au fonctionnement très bureaucratique.
Nous souhaitions avoir plus de participation de la part des salariés, décloisonner l’organisation et libérer de l’espace pour la créativité. »
Pour forcer sa nature, Opievoy prépare le coup d’envoi de sa propre plateforme.
L’autre objectif, c’est d’améliorer le fonctionnement des organisations « en diffusant les bonnes pratiques et en évitant de réinventer la roue à chaque fois », explique Sophie Delmas, de BNP Paribas.
Chez Pernod-Ricard, on vante ainsi les gains de temps rendus possibles par ces nouveaux outils.
« Nous voulions partager les idées d’un bout du monde à l’autre. Que l’Australie s’inspire d’une animation innovante imaginée au Brésil.
Dans un cadre normal, ce genre d’idée met six mois à faire le voyage. Là, ça va beaucoup plus vite », se félicitait en novembre 2012 Alexandre Ricard, le PDG du groupe familial, lors du lancement de sa plateforme collaborative.
L’outil a été adopté à la vitesse de l’éclair : près d’un tiers des 19000 salariés y avaient recours deux semaines seulement après sa mise en route.
Mais une fois le réseau sur des rails, le travail est loin d’être achevé.
« Le démarrage est important, mais après il faut entretenir le feu de cheminée », affirme Na-Young Kwon, responsable marketing entreprise 2.0 chez Microsoft.
Principal défi : convaincre les salariés de l’utilité de ces nouveaux réseaux, et surtout leur assurer qu’il ne s’agit pas d’un outil de flicage.
« Les freins sont nombreux, les gens disent souvent qu’ils n’ont pas le temps, qu’il s’agit d’un énième outil, qu’ils n’ont rien à dire, que leur chef ne veut pas », détaille Pierre Milcent, consultant réseaux sociaux chez IBM.
En interne, l’entreprise doit beaucoup rassurer. « Il y a une forme de paranoïa », indique Zyrieb Marouf, chez Orange. L’opérateur télécoms assure pourtant avoir « construit un espace informel où l’on a droit à l’erreur, à l’oubli et au remords ».
Chez Danone aussi, on a conscience du problème. Avant de faire le choix de l’outil, l’entreprise, à la fois très décentralisée et en pleine expansion internationale,
avait donné à ses salariés l’habitude de partager les bonnes pratiques.
« Ce n’est que pour accélérer ce mouvement que nous avons mis en place notre réseau social d’entreprise en 2009. Pour que ce type de projet réussisse, il faut en amont une culture très forte », indique Nicolas Rolland, responsable de la transformation numérique du groupe.
De leur côté, les managers doivent donner l’exemple. « Il faut montrer que ces outils apportent quelquechose.
Pour féliciter un salarié, plutôt qu’envoyer un e-mail, je le fais maintenant sur le réseau. Comme ça, tout le monde le voit », avance Huguette Ranc, vice-présidente
réseaux sociaux d’IBM. Mais les entreprises restent frileuses.
D’abord, à cause du montant de l’investissement. IBM affirme que ces outils coûtent entre 5et 20 euros par personne. Mais Opievoy a déboursé 250000 euros pour 1000 salariés, soit 250 euros pour chacun.
Face à de tels montants, ces outils doivent encore prouver leur efficacité, ce qui n’est pas encore le cas. « Le constat, c’est que le matin les gens ouvrent d’abord les mails puis leurs outils de communication les uns après les autres. Au final, ils perdent trois fois plus de temps», modère Jean-Paul Alibert, chez Hewlett Packard. Même parfaitement au point, ces réseaux n’enterreront pas le mail, qui fait partie de notre identité numérique. En revanche, à moyen ou long terme, tout le monde aura à disposition une panoplie complète sur une seule interface.
« Des messages instantanés pour discuter ou avoir une réponse rapide et précise, des réseaux sociaux pour travailler en équipe et des mails pour échanger sur des sujets complexes dans un cadre restreint », avance Georg Ell, directeur général Europe de l’Ouest de Yammer. L’e-mail devrait donc retrouver sa fonction première. Et
ses utilisateurs, leur tranquillité.
Source de l’article ci-dessus : Le Monde
Ce n’est pas très gai mais ce sont des choses qu’il vaut
mieux prévoir.
Google permet maintenant de « léguer » tout ou partie de son compte
Google/Gmail après sa mort ou de le fermer. Google appelle pudiquement ça « inactive account ».
Voici l’adresse pour le paramétrer (cliquer ici).
Vous pouvez léguer un compte à plusieurs personnes ou une seule.
Votre héritier recevra un email ou un SMS 3 mois* après votre
disparition sauf si vous vous êtes manifesté avant en cas
d’éloignement d’Internet accidentel.
*3 mois, 6 mois ou 12 mois après
Les métiers sur les technologies front end ont été les premiers à apparaître depuis la naissance du web. Au départ, il s’agissait plus d’une activité que d’un métier à part entière. En effet, on confiait la tache de montage des pages web et d’intégration aux développeurs ou aux infographistes. Avec l’essor d’Internet et de son utilisation par les internautes, parallèlement à une industrialisation du secteur, la tache d’intégration des pages web est devenue un métier à part entière avec de vrais spécialistes, devenus de véritable experts.
En fonction des technologies front end abordées par les candidats, nous observons des écarts de salaire à tous les degrés d’expérience. Pour les profils débutants, nous intégrons également la parfaite maîtrise d’une intégration sans WYSIWYG, qui n’est pas toujours le cas : on ne s’improvise pas intégrateur en manipulant des balises.
L’apparition des nouveaux langages tels que HTML5 et CSS3 associée à une expertise en programmation javascript valorise aujourd’hui ces profils, qui deviennent de plus en plus recherchés.Parmi les différentes catégories de développeurs, cette dernière enregistre les salaires les plus bas du domaine mais également le taux de croissance le plus élevé.
Cette tendance dépend et s’explique par la largeur du périmètre de compétences attendu de ces profils. Un spécialiste front end, doit rester en veille et ne pas rater les évolutions technologiques (tels que HTML5/CSS3) mais également maîtriser la programmation en javascript.
Source :
étude d’Urban Linker en pdf qui aborde d’autres technologies : Php, Symfony, ASP…
trouvée via French Web.
Ithaque Coaching a fait un billet sur les « 8 trucs infaillibles pour tuer son (auto)-entreprise ». Je vous en conseille la lecture et j’ai particulièrement repéré le point 7 :
Votre conjoint/voisin/meilleur pote est un as de l’informatique et a gentiment accepté de faire votre site web. La preuve qu’il s’y connait : en 2002 il avait créé un site super second degré sur sa collection de Playmobil, alors pour réaliser votre vitrine de vente en ligne d’objects déco tendance, vous avez tout de suite pensé à lui.
Et vous avez bien fait. Faudrait être un parfait loser pour s’offrir les services onéreux d’un professionnel alors que tout le monde sait qu’il suffit de toucher un peu sa bille pour créer un site ? D’ailleurs, il y a bien longtemps que vous n’allez plus chez le dentiste : le voisin offre un service gratuit, des tenailles qui font parfaitement l’affaire.
Cette croyance répandue est immensément pratique pour se retrouver avec un site Internet bâclé par quelqu’un qui n’aura ni le temps ni l’envie de faire la maintenance et les actualisations nécessaires.
Encore plus efficace si vous remplacez votre conjoint/voisin/meilleur pote par votre arrière petit cousin Jules, qu’est un petit génie de l’informatique, d’ailleurs du haut de ses 14 ans il a un Skyblog.
Les propos ci-dessus sont à lire au 2nd degré si vous ne l’aviez pas compris.
Ces conseils de bon sens s’adressent aux chefs d’entreprises, aux associations ou aux particuliers qui auraient besoin d’un site Internet.
Si vous voulez faire appel à un professionnel du Web, vous pouvez demander un devis à Guillaume Payre.
Voir sur le même thème :
Qu’est-ce qu’un site web moche ?
Graphisme basé sur les nouvelles interfaces colorées (blanc, rouge, bleu) de Google, en particulier celle de Google Docs.
Des nouveautés bienvenues pour « rafraîchir » Gmail qui n’avait pas changé de look (hormis l’apparition des thèmes) depuis son origine en 2004.
Celles qui m’intéressent :
– cacher les étiquettes (labels) si on ne les utilise pas ou pas souvent
– recherche avancée plus accessible dès le champ de recherche
– photo de profil à gauche à côté de chaque expéditeur ou destinataire d’email…
3 densité de l’affichage possibles comme dans Google Docs :
– confortable
– douillet (moyen)
– dense